Lors de la première mise bas, la portée est de 4 à 7 chiots.
Sommaire
Les chiots
A la naissance, ces petits chiens sont aveugles et les yeux fermés. Vous devrez attendre une dizaine de jours avant qu’ils n’ouvrent les yeux.
Vous devez malheureusement sacrifier certains des chiots. A la première mise bas, la mère ne pourra s’occuper que de 3 chiots. Éloignez définitivement de la mère les chiots les moins bien formés et ceux qui ont l’air apathiques.
Ce sacrifice, bien que très difficile, est absolument nécessaire pour la santé de la mère et pour la qualité de la portée.
Les grossesses suivantes vous permettront peut-être de garder toute la portée, qui pourra être de 7 ou même 8 chiots. Mais là encore, ne gardez pas ceux qui sont manifestement mal formés.
Vous devrez les éliminer immédiatement.
Pratiquer l’euthanasie vous sera probablement pénible : demandez plutôt à votre vétérinaire de s’en occuper.
La meilleure façon demeure l’injection d’un anesthésique très puissant ; ainsi, l’intervention sera rapide et indolore. Ne choisissez pas la noyade, il s’agit d’une méthode cruelle et sauvage.
Vous devrez retirer les chiots sacrifiés pendant que la mère fera sa promenade.
La chienne s’occupera elle-même de ses petits, mais soyez toujours aux aguets pour être prêt à intervenir pour l’aider, surtout s’il s’agit d’une première portée.
L’allaitement
Les chiots trouveront d’instinct les mamelles, qui sont très saillantes, sous le ventre. Seul le lait de la mère convient aux besoins nutritifs des bébés chiens.
Le colostrum purgera le chiot et sera pour la chienne le moyen de lui transmettre ses anticorps naturels qui le protégeront contre les maladies des « premiers jours ».
Le colostrum est indispensable au chiot : les statistiques révèlent qu’environ 85 % des nouveau-nés qui n’ont pas, pour une raison quelconque, reçu de colostrum meurent rapidement.
Il se pourrait que la chienne soit intolérante avec ses petits, ce qui pourrait nuire à leur croissance. Dans ce cas, consultez votre vétérinaire qui vous conseillera de légers calmants, cette intolérance étant due à une hypernervosité.
Si l’intolérance se transforme en aversion déclarée, vous devrez alimenter les chiots artificiellement. Ce n’est que dans ce cas, ou dans le cas, bien sûr, d’une mauvaise lactation, que vous pouvez alimenter les chiots. Ce n’est pas facile et rien ne dit que vous y parviendrez.
Vous devrez vous préparer un lait ressemblant au lait maternel, sinon les bébés, désorientés, le refuseront.
Le poids du petit double normalement en moins de 10 jours, preuve de la richesse du lait maternel.
Faites-vous conseiller par votre vétérinaire ; il vous indiquera peut-être une préparation que vous trouverez toute faite sur le marché ou qu’il composera lui-même. Quoiqu’il décide, suivez ses directives.
J’ai déjà eu 2 teckel qui on fait, lors de leurs 1er portée, 6 et 8 chiots, aucun n’est mort, les mères se sont très bien occupées de tous, les mères se sentaient bien…
En aucun cas on supprime des bébés dus à un trop grand nombre, on les nourrit au biberon si la mère les rejettent.
DE PLUS CECI EST PUNI PAR LA LOI.
Franchement ma petite carlin a eu 7 chiots à sa première porté et elle les a tous nourris, ils sont en très bonne santé, il sont rendu à 1 an et ont fait le bonheur de 7 familles. J’ai jamais lue un article aussi mal renseigner que cela, quelle aberration.
Oui franchement, d’accord avec les commentaires de Denis et Caroline.
Qu’est-ce que c’est que cet article où on vous assène que vous « devez » (ah ! bon ?) sacrifier certains chiots, que c’est « absolument nécessaire »… sans donner aucun argument crédible et fondé ?
« Ne gardez pas ceux qui sont manifestement mal formés. Vous devrez les éliminer immédiatement. » => Là encore, qu’est-ce que c’est que ces injonctions à l’eugénisme et à l’euthanasie ?! Il y a des chiots « handicapés » qui sont viables, et qui vivront une vie heureuse s’ils sont aimés… Pour ce qui est de perpétuer la pureté et la vigueur de la race, eh ! bien on comptera sur les « premiers de la classe », et puis voilà… Ça ne veut pas dire qu’il n’y ait pas de place pour les autres.